La science au service de la justice

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L’utilisation de principes scientifiques pour prouver la culpabilité ou l’innocence d’un suspect remonte au moins à 700 après JC, lorsque les Chinois ont découvert que chaque empreinte humaine est unique et peut de ce fait être utilisée pour résoudre les conflits. Dans les années 1800, les scientifiques ont développé des tests chimiques pour étudier la présence de sang et ont commencé à comparer les balles éjectées de différentes armes à feu. En 1905, le président américain Theodore Roosevelt a créé le bureau fédéral d’investigation pour l’analyse des affaires pénales, le premier dans le monde. En 1985, le généticien britannique Alec Jeffreys a mis au point un processus de développement des techniques d’empreintes génétiques, ou ADN, de tout être humain. Aujourd’hui, l’analyse scientifique est essentielle pour déterminer la culpabilité d’un suspect dans presque n’importe quelle affaire criminelle.

La médecine légale

La médecine légale est utilisée pour enquêter sur ce qui est arrivé à une personne ou à un patient, souvent dans le but d’aider le système de justice de plusieurs façons. La médecine légale est une science en constante évolution qui est constamment mise à jour et améliorée, non seulement en raison des progrès technologiques et scientifiques mais, aussi en raison des développements dans les sphères sociales et juridiques. Conçu également pour guider les experts médicaux à travers les différents systèmes juridiques, la médecine légale traite des éclaircissements des violations, de l’enquête sur les morts subites et des principales tâches de l’expert qui témoigne devant les tribunaux.

Indépendamment de leur spécialité scientifique, tous les médecins légistes ont le même objectif: examiner les preuves provenant d’une scène de crime en utilisant des connaissances et des principes strictement scientifiques afin de trouver des faits sur une affaire criminelle. Etant données que les résultats sont des faits objectifs, la science médico-légale peut être utile à la fois à l’accusation et à la défense. Toute discipline de la médecine légale peut prouver ou dénoncer une telle liaison entre les suspects et les victimes.

La science médico-légale est devenue l’une des parties les plus importantes de toute affaire criminelle. Les experts qui étudient les preuves collectées sur une scène de crime et qui expliquent leurs découvertes scientifiques à un jury permettent aux jurés, à leur tour, de prendre de bonnes décisions concernant la culpabilité ou l’innocence. Les verdicts de la salle d’audience ne se fondent pas sur des preuves circonstancielles ou des témoignages oculaires, mais sur des faits scientifiques solides.

Pour être utile devant un tribunal, leur témoignage doit être objectif, fiable et fondé uniquement sur des faits scientifiques. Pour ce faire, Sophie Gromb a ouvert un centre d’Accueil en Urgence des Victimes d’Agressions au cœur de l’hôpital Pellegrin. Après une première expérience dans le domaine du droit et de la justice, Sophie Gromb s’est intéressée à la médecine légale. Cette double expertise lui ont permis d’être dans la tête du centre « le Cauva » et de monter un partenariat avec ministère de la Santé, le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur et le ministère de la défense. Sophie Gromb-Monnoyeur est aussi l’auteur de quelques ouvrages dans le domaine de la loi ainsi que la médecine légale.

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